pour répondre aux conditions nécessaires de mise en place de projets transdisciplinaires et collectifs, le labelm-public, et avant lui le labelmarseille et le labelm., adapte la structure de ses laboratoires au contexte de la création contemporaine et aux systèmes de production et de diffusion de différentes structures.
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juste du faire ensemble
nomadic art camp / Б’Art: Bichkek Art Center – labelmarseille
Bishkek, Kirghizstan, 2011
Б’Art Contemporary invite les artistes, les chercheurs, les conservateurs et les écrivains pour le Camp d’art nomade au Kirghizstan.
Sur la route le long du lac Son Kul, dans les contreforts des plages de Tien-Shan et Ala-Too, les vents et les mythes sont des fragments de l’une des plus anciennes branches de la Grande Route de la Soie. C’est un appel à des propositions audacieuses qui apporteront une image innovante et des idées créatives à la vie, parallèlement à une opportunité d’approfondir les recherches artistiques et de répondre à la culture nomade du cheval en voyageant et en restant dans une yourte traditionnelle kirghize dans les montagnes. Shaarbek Amankul
texte juste du faire ensemble
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un lieu de recherches et d’expérimentations collectives, Marseille
les grands terrains – labelmarseille, 2010/13
en 2010, le labelmarseille ouvre au centre de Marseille des espaces d’expérimentations, de diffusions et de rencontres, une librairie, un atelier de fabrication, une régie technique et des bureaux en open space.
durant 3 ans, les grands terrains sont dirigés sur les bases d’une coopérative artistique, culturelle et sociale. Les éditions de littérature contemporaine et expérimentale ; Al Dante, l’association de médiation culturelle pour non-voyants ; la Luciole, et la société de production internationale ; Transverso (maintenant Dos mares) s’investissent dans l’exploitation de ce lieu.
en proposant différents modes de fonctionnement, les grands terrains permettent au labelmarseille de soutenir le développement de différents projets transdisciplinaires, ouverts à l’autre – public averti ou néophyte, amateur ou professionnel d’un art ou d’une science.
présentation des grands terrains
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à chaque saison, autour d’un sujet commun, se trame une programmation en collaboration avec les membres des grands terrains, ceux de structures associées et différents partenaires – artistes, scientifiques, programmateurs, associations culturelles ou artistiques.
à la fin de chaque saison, les travaux élaborés durant l’année sont restitués aux publics dans une manifestation collective et pluridisciplinaire, diffusée intra ou extra muros.
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[saison 2012/13] les actes en silence
les grands terrains – labelmarseille
l’art nous abîme. C’est indéniable. Mais à y regarder de plus prés, aussi émouvante que soit une oeuvre, aucune d’elle n’a jamais reconfigurée seule le réel qu’elle transcrit. Fut-il inhumain. Alors, à quoi servent ces transmissions, si ce qu’elles bougent en nous, nous ne souhaitons pas le transposer dans notre société.
il faut bien se rendre à l’évidence; l’art déplace des silences dans d’autres registres de silence. Quand une oeuvre nous rend l’indicible, quand elle nous abîme, si nous ne livrons pas nos ressentis aux autres c’est du bruit blanc qu’elle produit. La déflagration qu’elle porte et dont l’écho se prolonge en nous, par notre silence, devient un cri étouffé que dirige en continu un grand fracas. L’impression obtenue est celui d’un souffle clos, tournant en circuit enfermé d’un réel retranscrit à l’oeuvre, de l’oeuvre à nous. en silence.
présentation de la saison les actes _en silence
blog de présentation les actes _en silence
interview mireille.batby par Cynthia Cucchi, ventilo
[saison 2011/12] arrêter de résister – passons à l’acte
les grands terrains – labelmarseille
cette saison là ne tend pas à décaniller quelques monstres de l’imagerie populaire mais propose de prendre leurs mesures par rapport à celles de nos vies. Le caractère mégalomane de cette entreprise ne vous échappera certainement pas. À moins que, bien au contraire, il s’agisse ici de déposer un état de faits bien plus omniprésent, gigantesque et illusoire que ne le sera jamais nos ambitions d’individus : la possession de nos imaginaires par des images mythiques instituées comme modèles tend à faire disparaître toutes tentatives d’identification, fussent-elles un tout petit peu rêvées.
pire le rêve lui-même est la porte ouverte par laquelle la destinée, et non notre avenir, s’infiltre et se joue de nous. La réussite s’impose comme seul avenir possible, comme seul chemin viable, là où nos projections nous demandaient d’être ambitieux. L’existence n’a d’autre recourt que de devenir exceptionnelle et passionnante, le tout certifié à la mesure de fantasmes mécaniques et policés . et non nôtres.
présentation de la saison arrêter de résister _passons à l’acte
[saison 2010/11] les intrus
les grands terrains – labelmarseille
mais si vous comptez venir et vous vous attendez à être là, absorbant paisiblement jusqu’à l’auto-digestion. si vous devez entrer, dociles et exécutants, pour intégrer des réseaux catalyseurs. et ensemble, stagner là. assidus aux édifices d’un art. refoulant les intrus trop « ci » et pas assez « ça ». vous allez vous ennuyer.
car ici, pas d’épopées qui exaltent un grand sentiment commun, ni de spectaculaire qui frappe la vue et l’ouïe. Juste du faire ensemble avec nos indigérables du dedans, et des inabsorbables venus du dehors. Des intrus, internes et externes, que nous défendrons comme les marques de notre attachement au doute, de notre ardeur à contribuer en étranger à une création, et de notre capacité à interroger la construction d’une oeuvre collective.
présentation de la saison les intrus
un lieu d’échanges et de rencontres autour de l’image photographique, Marseille
vol de nuit – labelmarseille, 2007/09
en 2007, le labelmarseille et l’équipe de vol de nuit vont faire de cette structure dédiée à la photographie un lieu d’échanges et de rencontres autour de l’image, où vont s’articuler les démarches des photographes de la galerie avec celles des participants aux ateliers de pratiques (à travers des résidences partagées, des workshops, des visites commentées), et se confronter la création photographique à d’autres modes de création d’images (théâtre, danse, écriture).
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[saison 2008/09] confrontation[s] _entre territoires publics et mouvement personnel
vol de nuits – labelmarseille
extrait V.R 1.3 (performance sonore) de Olivier Zol
pour la saison 2008/09, le labelmarseille propose à des artistes des arts visuels et du spectacle vivant – amateurs et professionnels – de se confronter aux limites du white cube, de l’espace publique et de l’image photographique, dans le désir manifeste que s’incarne, au travers de leurs réalisations collectives, la part privée présente en chacun d’eux.
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[saison 2007/08] figure humaine
vol de nuits – labelm.
montage de l’exposition
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Ici, ç’a été ça,
Veduta / Biennale d’art contemporain de Lyon – labelm., 2003
en 2003, dans le cadre des projets amateurs et laboratoires de création artistique de la 7e biennale d’art contemporain de Lyon : C’est arrivé demain, le labelm. élabore son premier laboratoire avec des artistes et des techniciens du spectacle vivant, les résidents de Hôtel Social Riboud (foyer d’accueil à Lyon) et les habitants de Pierre-Bénite (69).
ensemble, artistes et amateurs tentent d’identifier et de traduire, à travers le portait photographie, le témoignage vidéographique et les musiques actuelles, un moment spasmodique où tout notre corps et notre esprit, dans un tumulte de mouvements intérieurs et invisibles, se concentrent contre l’incapacité de nommer une chose, un truc, ce «ça» que tous – tout autour – comprennent dans leur immobilité tranquille.
avec Sharif Abri _essayiste à ses heures, Houmed Ali _philosophe devant l’éternel, mireille batby _curatrice-plasticienne, Tejj Benhamed _utilisateur d’images, Sylvain Bolle- Reddat _comédien, Franck Chataux _direction technique, Jean Cruz _photographe et manipulateur de car, Véronique Dubin _création son, Hassan Eddir _voyageur-photographe, Anne-Laure Grange _relations publics, Viengo Kamba _amateur de jazz, Zouioueche Larbi _dit moustisk l’autoportraitiste, David Marche _plasticien, Lionel Meyer _création lumière, Cyrille Ramos _étudiant en Dark-Métal, Djamel Sediki _fabricateur de réel, Johann Tiet _rêveur invétéré.
Une réflexion sur « les grands terrains »